Saturday, October 01, 2005

Samedi 1er octobre 2005 - Le parcours aller

Ce samedi matin, tous les participants sont présents au rendez-vous. Les bateaux sont gréés rapidement.

Une assistance discrète, mais efficace, nous est apportée par Sylvie MARKT qui met sa voiture à notre disposition :

« - déposez dans le coffre ce que vous souhaitez récupérer ce soir à Beaulieu ».


Pour les lecteurs qui ne connaissent pas le Club Var Mer, on aperçoit sur la photo le parc à dériveurs coincé entre la plate-forme de l’aéroport et le port de plaisance. On distingue à l’arrière plan le centre commercial et, au loin, les montagnes.

Le Club Var Mer

Les bateaux sont mis à l’eau après avoir adopté à l’unanimité une règle de conduite simple, mais sécurisante : pendant la navigation, les bateaux restent groupés, les échappés d’un moment rejoindrons à intervalles réguliers les retardataires.

Dès la mise à l’eau, les spis sont envoyés, profitant de la fin du régime de brise de terre matinale habituelle à Saint Laurent du Var.

Il faut malheureusement ranger cette voile magique avant même d’avoir atteint la pointe de la plate-forme aéroportuaire.

La tendance générale de la journée se précise, le vent sera faible et nous naviguerons au près jusqu’à notre destination.

Petit temps dans la baie des Anges

Le petit temps de cette première partie du parcours est propice aux confidences. Loïc me fait part de ses impressions sur le mondial 505 de Warnemünde. Son affirmation du fait que les bateaux compétitifs d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ce qui se faisait il y a vingt ans me laisse perplexe … Mon propre bateau fêtera ses trente ans en 2006, ce n’est peut être déjà plus un 505.

La découverte d’une photo (ci-dessous) de Loïc en Allemagne sur son bateau démâté semble accréditer sa thèse.

Loïc à Warnemünde sur son 505 ultra-moderne


Mais ce jeune barreur de talent n’est-il pas un affabulateur ? Voilà trois ans qu’il nous affirme que son équipier c’est Fred.

Qui sont donc tous ces marins que l’on aperçoit sur le pont ?


La plate-forme de l’aéroport est passée sur un seul bord, au près tribord amure. En serrant un peu le vent, nous pouvons espérer atteindre la pointe du cap Ferrat en route directe. Il en sera autrement.

Le hasard de la programmation de notre expédition nous fait rencontrer le BELEM, devant la sortie du port Lympia (port de Nice).

Le Belem devant le port Lympia de Nice

La silhouette du BELEM est massive, lourde coque noire de haut bord, surmontée d’un gréement trois mâts à phares carrés. Dans le petit temps qui nous accompagne, il constitue pour nous un point de rassemblement intermédiaire et l’occasion d’une séance photos.

Pour la suite, pratique des lieux, mon équipier d’un jour me signale que pour traverser la rade de Villefranche, le plus court est de partir de la pointe des Sans Culottes à l’Ouest et de rallier directement la pointe de la Cuisse sur le côté oriental. Je refuse catégoriquement cette option ; l’heure n’est pas à la gaudriole et il nous faudrait ensuite remonter la pointe de Crau de Nao, puis la pointe Malalongue avant de pouvoir continuer à faire route vers l’Est.

Mais déjà au loin nous apercevons, encore tout petit, le spinnaker du magnifique DUVOISIN d’Yves NIDDAM venu à notre rencontre. La jonction se fait au large du Palais Maeterlinck, bien visible sous la route en corniche reliant Nice à Villefranche sur Mer.

Passés les mouillages abrités des Fosses, puis des Fossettes, le franchissement de la pointe du Colombier, dernière marque de parcours avant notre destination, nous fait pénétrer dans le golfe de Saint Hospice.

L’anse des Fosses et l’anse des Fossettes


Le trajet a été rapide malgré le peu de vent. Le soleil est encore haut dans le ciel, les équipages ne sont pas assouvis, nous décidons tous d’un commun accord de faire quelques parcours d’entraînement dans la baie de Beaulieu.

Vient ensuite le moment de rentrer au port, passe de l’Ouest ; la cale de mise à l’eau du Club est là, juste à l’entrée.

L’accueil est efficace, les moniteurs du club nous attendent ; ils avaient préparé des pneumatiques en nombre suffisant pour poser nos coques délicates à l’escale.

L’accueil est à la hauteur de l’évènement

Tout est en ordre pour la nuit







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